Un Frenetik toujours aussi surprenant dans le clip “Blanche Neige”

Frenetik poursuit sa montée en puissance avec des visuels plus époustouflants les uns que les autres. Le jeune rappeur belge se démarque de la scène urbaine grâce à ses clips travaillés et poussés au maximum. Un soucis du détail en termes d’imagerie que l’on a déjà pu apercevoir à travers Trafic, ou plus récemment Chaos. L’un des rookies de l’année se distingue également de par sa voix atypique et des textes forts. Des caractéristiques indéniables, réunies une nouvelle fois au sein du troisième extrait de son projet Jeu de couleurs, disponible le 22 janvier prochain. 

On assiste à un Frenetik encore plus énervé qu’à l’accoutumée. Le titre Blanche Neige ne renvoie évidemment pas au personnage Disney, mais bel et bien à la “neige” vendue “pour le cash“. Les punchlines sont bien entendues toujours aussi présentes et travaillées : “Bloqué dehors, on a forcé des serrures dans l’but de s’en sortir, quitte à s’faire enfermer“. Mais on découvre également une part très sombre de l’artiste tout juste signé chez Epic Records, qui nous immerge au plus profond de lui même à travers une hargne délivrée sur les couplets. Il estime désormais avoir assez prouvé cette année en procédant à une énumération de ses morceaux qui ont fait du bruit. Une manière de nous faire comprendre une bonne fois pour toute qu’il faudra compter sur lui dans les prochains mois : “Virus, BX, 19, désordre, trafic, la concurrence est restée figée“. 

Visuellement parlant, on assiste à un clip préparé à la perfection pour un rendu absolument superbe. Les plans immersifs vous donneront à coup sûr des frissons tant la violence de ses paroles est merveilleusement imagée par Paul-Henry Thiard. Ce dernier se permet même de représenter la ”bête” dont il est question dans le refrain. Une créature mystérieuse qui sévit dans les rues de Bruxelles en procédant à des meurtres anodins. Une situation glaçante que Frenetik nous propose de visionner tandis qu’il poursuit ses phases avec détermination.