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Lefa vous offre le clip esthétique “T’y arrivais pas”

Lefa

Lefa partage sa peine incommensurable après une rupture douloureuse avec ce morceau “T’y arrivais pas“, extrait de son dernier album “Fame“. Celui qui rejoindra sans doute les rangs de la Sexion d’assaut pour assurer le tant attendu “retour des rois” cette année a de nouveau fait appel à Akim Laouar Aronsen pour sublimer ce titre. Tourné au Canada, ce visuel extrêmement léché est d’autant plus attractif que la lenteur des mouvements capte l’attention d’un spectateur qui ne peut focaliser son regard autre part que sur l’action. La distance qui sépare l’artiste de sa dulcinée est mise en perspective avec beaucoup de grâce tout au long de la réalisation.

Les décors sont somptueux, tout comme ce jeu du chat et de la souris qu’entretiennent les deux amoureux, passant d’une passion dévorante à la froideur en un éclair. Ce goût très prononcé pour l’esthétisme qui émane du rappeur parisien n’est d’ailleurs pas passé inaperçu chez nos voisins allemands. A tel point que ses clips “Bitch” certifié single de platine et “Mauvais” ont tout deux été nommés pour les très prestigieux Berlin Music Videos Awards. Le premier dans la catégorie du “Meilleur réalisateur” et le second dans celle des “Meilleurs effets spéciaux“.

L’artiste déclare sa flamme avec beaucoup de véhémence à celle qui hante ses pensées depuis un moment. Une prise de conscience qui arrive sans doute  peu trop tard pour que cette dernière ne lui accorde une seconde chance. La jeune femme a toujours conservé de la distance à son égard, même pendant leur relation. Le rappeur du 75 comprend maintenant beaucoup mieux ses silences interminables qui traduisaient en fin de compte son incapacité à l’aimer de la sorte.

Depuis la séparation, Lefa essaye tant bien que mal de retrouver une personne capable de lui procurer des sentiments aussi forts, mais rien n’y fait. Aucune autre femme ne parvient à la cheville de celle qu’il voyait comme l’élu de son cœur. La rancœur a même fini par prendre le dessus, l’obligeant à développer du dégoût vis à vis de l’amour en tant que tel. Le traumatisme est encore présent puisque l’artiste n’est toujours pas parvenu à faire le deuil de cette relation qui continue irrémédiablement de le perturber. Entre l’amour et la haine il n’y a qu’un pas, en voici une nouvelle preuve.

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