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Lefa convie Vald dans son nouveau clip “Bitch”

Lefa

Deux semaines après la sortie de “FameLefa vous offre déjà la suite de ce mini court métrage. Il continue sa critique avisée envers les gens qui ne vivent que dans le superflu avec le morceau “Bitch“. Teasé en amont à la fin du clip précédent, la présence de Vald est un pur bonheur pour les fans de rap qui se réjouissent de cette association entre deux têtes d’affiche de la scène urbaine. Rappelons que dans le visuel de “Fame“, on apercevait  le rappeur d’Aulnay-sous-Bois en train de saccager le laboratoire d’un Lefa reconverti en revendeur d’une drogue un peu spéciale. Directement extraite des plumes d’un paon avant d’être transformée en liquide bleu, cette dernière possède des vertus complètement démesurées. En effet, son utilisation permet aux consommateurs d’atteindre un sentiment de plénitude dans l’organigramme de la société.

Vald fait une apparition remarquée dans le scénario de ce deuxième épisode en interprétant le rôle d’un drogué  à la recherche de sa dose. Totalement hystérique, l’artiste ne se contrôle plus et dévaste tout sur son passage en quête du produit miraculeux. Devenu limite dangereux pour lui même, il finit par braquer un des détenteurs de cette mixture. Une fois qu’il se procure le précieux sésame, Vald s’envole pour un trip délirant dans lequel son propre corps est en lévitation. Il finira dans un champs avant de connaître une issue des plus tragiques, tandis que Lefa profite de sa famille dans ce qui semble être une résidence secondaire. La trame générale de ces deux clips est orchestrée autour de la volonté des êtres humains à toujours vouloir que les projecteurs soient braqués sur eux, quitte à prendre tous les risques.

Ces deux œuvres audio-graphiques ont étés réalisés par Akim Laouar Aronsen. Plus surprenant en revanche, le fait que Lefa soit co-auteur du scénario. Pour le membre de la Sexion d’Assaut, c’est l’éducation qui est à la base de tout. Même s’il apparaît comme légitime que chacun recherche son petit coin de paradis, la jalousie en permanence envers les autres et la culture du mensonge sont des fléaux. A trop avoir envie de figurer dans la lumière, la plupart finissent par se brûler les ailes. Lefa suggère alors de se tenir à l’écart du vice avec un refrain mélodieux qui a valeur de morale de l’histoire. Il débite en continue dans l’ensemble des couplets en ne laissant aucun répit à l’instrumentale. Une capacité d’enchaînement des mots justement associés qu’il cultive depuis ses débuts. Vald opte pour un flow viscéral qui laisse libre cours à sa folie légendaire. Bon visionnage !

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