Lacrim et Maes dans la peau de “Boston George”

“C’est une couleur intéressante. C’est excellent parce qu’il excelle dans son truc et pour moi, le morceau, il tue sa mère.” Cette citation tirée de notre interview avec Lacrim résume à elle-seule la symbiose entre le rappeur originaire du 94 et celui du 93, sur le morceau Boston George. Un titre qui fait référence à George Jung, un trafiquant de drogue appartenant au cartel de Medellin, et grand acteur dans l’importation de la cocaïne aux Etats-Unis. Sur ce hit de l’été, le rappeur installé à Dubaï est entré sur le terrain de Maes pour un rendu à la hauteur de l’attente du public. En témoigne son succès, devenant le son le plus écouté du projet R.I.P.R.O 4 sorti il y a de cela quelques semaines.

Après près de 5 millions de streams, Lacrim a donc suivi la logique de dévoiler le visuel du morceau, et fait suite à ceux de Jacques Chirac et Vegeta. Les plus fidèles fans auront déjà pu saigner ce titre, idéal pour les vacances d’été. Mais si les mélodies sont estivales, le texte et le clip sont quant à eux bien plus sombres. La thématique tourne autour des faux amis qui leur tournent le dos par jalousie depuis leur succès dans la musique : “J’ai des amis d’enfance qui rêveraient d’me greffer des problèmes“. Une phrase résumée à la perfection dans ce visuel à l’allure d’un court métrage, avec en principal guest l’acteur Nassim Lyes Si Ahmed.

Le comédien connu dans la série YouTube “En Passant Pécho” prend la peau d’un trafiquant de drogue qui a connu la prison. Dès sa sortie, il reprend son activité avant que le passé refasse surface. Les règlements de compte sont malheureusement très fréquents dans ce type d’affaires, et ce n’est pas lui qui passera outre. En pleine cérémonie de mariage, il en fera les frais de manière tragique, comme Maes l’avait si bien conté au refrain : “J’pourrais m’faire fumer le jour d’mon mariage“.