Kalash Criminel propose un clip innovant pour “Sauvagerie 3″

Jamais rassasié,  Kalash Criminel revient dans la lumière de manière fracassante. Pour faire la différence l’équipement  demeure toujours le même, à savoir une cagoule et un T-max. Et c’est amplement suffisant pour l’artiste qui tient à rappeler à ses auditeurs le registre dans lequel il opère dès les prémices du morceau. Une fois les bases clairement posées à peine l’introduction du titre, le “cagoulé le plus connu au monde” comme il aime tant le souligner est fin prêt à déverser toute sa hargne sur la prod.

Sa musique s’est sans cesse caractérisée par un condensé de violence à l’état pur, et ce n’est certainement pas avec le son “Sauvagerie 3” qu’il dérogera à la règle. D’ailleurs ce dernier adresse une petite dédicace subtile à un de ses collègues de travail en proposant à ceux qui ont un contentieux avec lui de le régler dans un combat sans règles. Comprendra qui pourra mais une chose est sûre, il n’est pas là pour plaisanter. Le message délivré est sans équivoque, comme bien souvent avec lui.

Celui qui s’est beaucoup distingué en featuring ces derniers mois avec Samat ou encore LRK notamment a beaucoup innové au niveau du visuel avec un clip qui met en avant l’univers de la science fiction. L’artiste a inséré plusieurs images de synthèse, ce qu’il n’avait pourtant pas l’habitude de faire auparavant. Ce changement d’orientation artistique traduit une volonté certaine de se renouveler, en apportant une autre grille de lecture au concept de “la sauvagerie” à proprement parlé.

Exploiter sa marque de fabrique sous de nouvelles coutures démontre clairement que le réservoir d’idée du rappeur de Sevran est loin d’être épuisé. Son taux d’inspiration pour générer des réactions auprès du public semble bel et bien être une source tout bonnement intarissable. A l’aube d’un nouvel album qui verra le jour semble t-il prochainement Kalash Criminel tenait à remettre les pendules à l’heure. Une manière pour lui de rafraîchir la mémoire de ceux qui avait un peu trop oublier son existence.