Hornet la Frappe dévoile “La Peuf #4″, son nouveau freestyle-vidéo

Debout sur un container, Hornet la Frappe scande ses revendications. Sûr de son fait, le membre du label Rec 118 ne manque pas de conviction, encore moins lorsqu’il s’agit de clamer haut et fort que la Seine-Saint-Denis est une terre sur laquelle il se sent comme chez lui. La rue coule dans ses veines depuis ses débuts, et l’artiste n’est visiblement pas prêt de s’en détacher de sitôt.

Pas du genre à perdre son temps, Hornet préfère agir de manière concrète plutôt que de passer le plus clair de son temps à établir des projets qui ne verront jamais le jour. Avec les années, il en apprend chaque jour un peu plus sur la vie, au gré des multiples trahisons dont certains sont de grands habitués. La rancune, ce n’est pas vraiment fait pour lui. Sa plus grande fierté est de parvenir à inverser les rôles en offrant une partie de ce qu’il possède à ceux qui se sont un jour moqué de sa situation précaire.

Devant les instances judiciaires, le rappeur du 93 a su faire preuve d’inventivité pour passer entre les mailles du filet. En dépit des apparences, Hornet la Frappe tient à rappeler que les personnes issus de quartiers populaires trustent les premières places du “top stream” en France. Une situation qu’il juge paradoxale au vu du traitement médiatique qui est réservé aux artistes originaires des banlieues.

Comment imaginer un morceau de Hornet sans un refrain totalement planant. Une fois n’est pas coutume, les sonorités présentes dans ce dernier résonnent comme une douce berceuse. Garder la tête haute même en cas de période difficile, c’est la stratégie pour laquelle il a opéré. Mieux vaut suivre ses principes et ses valeurs pour vivre avec dignité, raison pour laquelle son équipe reste la même “depuis la photo de classe“.