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Frenetik n’entrevoit que rarement la “Lumière” au bout du tunnel

Frenetik

Ce qui revient de façon récurrente dans la musique de Frenetik, c’est bien cette capacité à distiller des écrits forts à l’aide de formulations qui lui sont propres. Dans sa manière de concevoir le monde qui l’entoure, le rappeur belge possède une approche plutôt philosophique. Que ce soit pour parler du mal être qui le ronge, des relations amicales fluctuantes, de l’argent ou encore d’un quotidien monotone, il développe ses idées la plupart du temps en utilisant un lexique particulier. Soucieux d’employer un vocabulaire d’une vaste amplitude, l’artiste qui vient de sortir sa première mixtape Jeu de couleurs continue ainsi de se dévoiler au grand jour comme un lyriciste aguerri. Et malgré le peu d’expérience à son actif pour l’instant, cela ne l’empêche pas de maintenir des standards de haut niveau en matière de texte.

L’autre point fort de Frenetik est de toute évidence cette capacité à vivre ses morceaux avec beaucoup de vigueur, à l’image de sa prestation sur COLORS où il avait interprété le titre revendicateur Infrarouge. Le rappeur du label Epic Records ne cesse de défendre son projet en divulguant aujourd’hui un autre extrait de la mixtape. Après avoir envoyé les clips de Chaos, Noir sur Blanc (avec le pianiste Sofiane Pamart) et Blanche Neige, le rookie originaire de la commune bruxelloise d’Evere et Anneessens s’attaque une fois encore à des thématiques diverses, avec un franc-parler troublant. Faire le bonheur de sa famille, atteindre ses rêves, rencontrer la compagne idéale ou bien trouver une porte de sortie viable pour quitter la morosité du quartier sont autant d’objectifs à remplir pour lui au long terme.

En attendant de trouver la paix intérieure, Frenetik se charge en tout cas d’établir des constats implacables, auxquels chacun peut facilement s’identifier. 

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