Alpha Wann libère le premier extrait de la Don Dada Mixtape avec le visuel “apdl”

Son public l’attendait, elle sortira finalement dans quelques jours. Alpha Wann vient tout juste d’annoncer la sortie imminente de la fameuse Don Dada Mixtape Vol.1, pour le 18 décembre prochain. Après de longs mois d’un suspense insoutenable, ce projet peaufiné dans les moindres détails viendra assurément percuter les auditeurs de plein fouet. Justement récompensé du disque d’or avec son premier album solo UMLA, Philly Flingue entend bien poursuivre sur cette dynamique, le tout en conservant visiblement des standards élevés. Privilégier la qualité à la quantité est un adage sur lequel le rappeur de l’Entourage se repose depuis ses débuts, comme en témoignent les commentaires dithyrambiques d’une fan base ultra solide à son égard.

C’est donc “à pas de loups” qu’il a progressé dans l’élaboration de cette mixtape avec ce premier extrait clinquant, dont les plans immersifs nous immergent dans son univers singulier. La rapidité dans l’enchaînement des séquences colle parfaitement à la cadence du flow d’Alpha, tandis que les nombreux décors à la fois très sombres et lumineux conduisent à la création d’une ambiance particulière. On assiste également à une série d’éléments visuels marquants qui lui sont propres et permettent de l’identifier de manière instinctive. Notons l’apparition furtive de K.S.A, rappeur du 93 membre du groupe Eddie Hyde, venant kicker quelques secondes en plein milieu du son, ainsi que Slimka, Dimeh, 3010 ou encore Ormaz dans le rôle de figurants. 

Alpha Wann maitrise son art sur le bout des doigts, en enchaînant les rimes comme à son habitude. Cette véritable prouesse lyricale est une fois de plus l’occasion de constater l’authenticité d’un artiste qui n’hésite jamais à exprimer le fond de sa pensée. Sa science du placement reste intacte, ce qui lui permet de poser son texte de manière chirurgicale. Le rappeur parisien imprègne le morceau de sa marque de fabrique, en tenant des propos toujours aussi engagés. Pour lui, l’apparence physique passe au second plan puisqu’il préfère s’attarder plus sur le fond que la forme. Au contraire de son rap qui allie les deux.