Les chiffres de ventes du « Journal Intime » d’Aya Nakamura

Il y a un peu plus d’une semaine maintenant Aya Nakamura faisait son entrée dans la « cour des grands » d’un point de vue commercial. Journal intime son premier album, où elle confiait ses peines, ses pensées, ses ambitions de jeune femme de son époque sortait pour le plus grand plaisir de ses fans. Porté par des titres comme Brisé, Comportement, Oumou Sangaré ou encore le très abouti Fuego avec Dadju, Aya devait avoir à coeur de démontrer que l’engouement qu’il y avait autour d’elle sur le web ces dernières années n’était pas un « coup de chance » et qu’elle était là pouvait s’installer durablement.

Aujourd’hui, la jeune femme d’origine malienne, issue d’une famille de griot, peut maintenant se situer dans l’industrie musicale française. En première semaine semaine d’exploitation son album Journal Intime s’est écoulé à 7032 exemplaires tous formats confondus. 1 356 en physique, 1 154 en téléchargement légal et 4 522 copies vendues grâce au streaming. Un démarrage satisfaisant pour celle que beaucoup considèrent comme la voix féminine qu’il manquait à pop urbaine française, capable de toucher différents profils d’auditeurs et de diversifier les sonorités qu’elle utilise avec facilité. Avec sa voix atypique notamment, Aya Nakamura a toutes les cartes en main pour s’imposer dans le paysage musical urbain français, ses chiffres encourageants lui permettent même de viser un disque d’or.

Tout cela passera par une exploitation importante de son album qui contient de nombreux titres de qualités comme Orphelin avec Keblack ou Réponds pour ne citer qu’eux. Au vu la détermination affichée dans son disque - « on m’a appris à dominer, laisse tomber,  trop déterminée » chante elle dans Si tu savais - il ne devrait pas y avoir de soucis de ce côté là.