Menu

Top actus

Nawell Madani : son film, clip avec Jok’Air, la pression, son spectacle en Algérie, l’ambition, l’avenir

Nawell Madani l’humoriste aux mille talents, s’est illustrée dernièrement en tant que réalisatrice, et actrice de son propre film C’est tout pour moi, sorti dans les salles le 29 novembre dernier. La jeune femme trentenaire qui a commencé en tant qu’humoriste au Jamel Comedy Club a répondu avec honnêté aux questions de notre équipe dans le cadre du concept « L’actu vue par … » Différents thèmes pour différentes réponses où la comédienne a pu donner son point de vue.

Son spectacle « C’est moi la plus belge » a rempli des salles entières dont l’Olympia à Paris, où on la voit danser, jouer et faire de l’improvisation. Son premier film bénéficie d’une Bande originale où apparaît notamment l’artiste Jok’Air qui reprend le thème de son film où l’histoire d’ un fils qui se bat pour ses rêves malgré le refus du père. Elle nous explique en début d’interview qu’elle a retouché le synopsis du clip de Jok’Air car elle avait préféré que la figure du père soit un condensé d’amour et de dureté « Le père refuse parce qu’il a peur » dit-elle,  de plus celle « qui aime faire rire les gens » déclare avec émotions qu’« elle est toujours en recherche de la reconnaissance paternelle ».

 

Dans « C’est tout pour moi »Nawell Madani a réussi à recruté l’acteur français François Berléand, il  y fait la connaissance de son personnage Lila qui a des rêves de danseuse et décide de partir pour la ville de Paris. En effet, pour Nawell Madani faire un métier artistique implique « beaucoup de sacrifices et peu de garanties  » et ça ne rassure aucun père ni aucune mère même si la passion est bien présente. Elle ajoute que pour ce premier film, qu’elle ne s’était pas versée de salaire et affirme avoir fait le film « avec le coeur et la sueur ». Néanmoins, cette dernière qui a beaucoup travaillé pour en arriver jusqu’à la conception réussie de son premier long-métrage affirme qu’« il y a de la place pour tout le monde », elle qui jouera dans le pays dont sont originaires ses parents, L’Algérie. De plus, celle qui souhaite devenir la première femme francophone à jouer un one woman show en anglais outre-atlantique, révèle aimer trouver les perles rares sur les réseaux sociaux qui « peuvent mettre en lumière d’autres personnes ».

 

« C’est tout pour moi » est aussi un film qui permettra à tous ceux qui se reconnaissent dans les aventures de Lila, de comprendre que toutes les portes s’ouvrent dès que le talent est là, et que le travail paye à force d’abnégation.

Autres actus