Bilel : «Ceux qui vendent 50 000 disques ont un minimum de talent, il ne faut pas se mentir»

Bilel – Partie 1

Première partie de notre interview de Bilel. Le rappeur parisien avait connu un gros buzz il y a quelques années. Depuis l’engouement autour de lui est quelque peu retombé. Signé en maison de disque pendant une période, Bilel a préféré retourné en indépendant «j’avais l’impression d’avancer plus vite en indé qu’en maison de disque» nous explique t-il.

Sincère, il nous confie qu’il ne vit pas du rap actuellement. Ce passionné passe des nuits entières en studio, la musique est une réelle addiction pour lui mais son investissement A ses limites. «Si demain je fais des disques d’or je vais du rap je vais m’investir plus » déclare Bilel quelque peu désabusé par l’ingratitude du public .

Lucide sur ses chances de péter le score, Bilel reconnait que son absence de succès commercial s’explique par le fait qu’il est peut être moins fort que certains de ses collègues. Il constate : «ceux qui vendent des 50 000 disques  c’est qu’ils ont un minimum de talent, on va pas se mentir» avant d’ajouter «je peux pas arrêter, même si je suis plus dans le bizness je ferais toujours des sons pour les mecs de mon quartier.»