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Réalisateur de l’incontournable La colline a des yeux, de Pyramide et Piranha 3D, Alexandre Aja appose son nom cette fois-ci en tant que producteur dans cette nouvelle production horrifique, The Door réalisé par Johannes Roberts.
A la suite d’un malheureux accident de la route, Sarah, la mère de famille est confrontée à un épouvantable dilemme : sauver un de ses deux enfants. Six ans plus tard, une chance lui est donné de dire une dernière fois adieu à son fils avec pour seule et unique condition: Ne pas ouvrir la porte mais dans un surplus émotionnel, elle désobéit. Que feriez-vous pour revoir votre enfant une dernière fois ?
Ce film s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, reprenant les mêmes codes que ces aînés avec un postulat bien plus profond dans l’identification. Nous voilà partis pour l’Inde avec ses merveilleux paysages contemplatifs, son ambiance folklorique et son mysticisme en toile de fond.
La justesse de jeu de Sarah Wayne Callies (Prison Break, The Walking Dead) dans le rôle de la mère endeuillée, réussi à susciter de l’empathie chez le spectateur, une donnée importante la où dans certaines productions type, les personnages servent la narration.
Le deuil de son enfant peu utilisé mais toutefois très fort et son exploitation dans ce film, ajoute une once d’humanité dans le genre épouvante.
En dépit d’un manque de fraîcheur dans la mise en scène , dans sa surexploitation des codes du genre, The Door reste un film très efficace et percutant qui arrive tant bien que mal à éveiller les émotions qu’il est logique d’ avoir face à ces productions. Le Sound Design du film participe pour beaucoup à cet ensemble. Le film reste inégal cependant dans son acheminement, énormément de scènes latentes ponctuées d’artifices sonores pour relancer l’intrigue.
The Door vous fera sombrer dans une psychose d’1h30. Vous sentez-vous prêt à rompre le pacte en ouvrant cette porte ? Le film est disponible depuis hier dans vos salles obscures.
Colby.K