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BRAQUEURS : L’heure du règlement de compte a sonné !

 

Braqueurs

Braqueurs

 

 

 

Amis cineliters, on se retrouve aujourd’hui pour vous parler du prochain film de Julien Leclercq, à qui l’on doit le très bon GIBRALTAR qui nous plonge dans l’univers sombre du narcotrafic, ou encore L’ASSAUT, film retraçant la prise d’otage du vol d’Air France par le groupe terroriste « G.I.A » en 1994.

 

 

A gauche Julien Leclercq, réalisateur du film BRAQUEURS

A gauche Julien Leclercq, réalisateur du film BRAQUEURS

 

 

Cette fois, le réalisateur nous plonge dans l’univers des braqueurs de fourguons et pour cela il s’est entouré d’un casting de taille puisque c’est l’excellent Sami Bouajila, dont la filmographie n’est plus à présenter (INDIGENES; OMAR M’A TUER et GOOD LUCK ALGERIA).

 

 

Sami Bouajila

Sami Bouajila

 

 

Puisant dans ses racines cinématographiques, BRAQUEURS allie habilement les anciens codes du genre aux codes du blockbuster dans un film anxiogène et survitaminé.

 

 

Scène du film [1]

Scène du film [1]

 

 

Avec une durée minimale de 1h25, le film ne vous laissera pas reprendre votre souffle, le réalisateur a choisi le parti pris de privilégier le sans “matière grasse” et l’efficacité . Pas le temps de meubler, le temps est compté en témoigne la « profession » rigoureuse de nos héros. Le scénario condensé au maximum, a du faire des concessions, peut être pas les bonnes . Le développement superficiel des personnages peine à nous prendre de sympathie pour eux mais ce n’est pas  ce qui nous intéresse ici. L’immersion est totale, déjà par la présence de la shaky caméra (ou caméra embarquée) qui nous plonge au cœur de l’action avec cette nervosité du mouvement, les plans sur les côtés qu’on pourrait apprécier dans certains jeux vidéos du genre.

 

 

Scène du film [2]

Scène du film [2]

 

 

 

L’alchimie entre le quatuor d’acteurs est bien présente. Sami Bouajila en chef de famille et grand patron, excelle dans son rôle, l’ajout de comic-relief (Youssef Hajdi et David Saracino) détend par deux trois répliques l’atmosphère oppressante du film. Cependant une once d’humanité émane de ce groupe en la personne d’Eric incarné par Guillaume Gouix. Un personnage auquel vous n’aurez pas de mal à vous identifier tant par la justesse de jeu de l’acteur mais surtout par son parcours et ses enjeux.

 

 

Kaaris

Kaaris

 

 

Bien que partageant le haut de l’affiche avec Sami Bouajila, le rappeur Kaaris, campe le rôle du caïd à la tête des dealers. Le rappeur semble prendre de plus en plus ses marques dans le cinéma.

 

 

Scène du film [3]

Scène du film [3]

 

 

En somme, BRAQUEURS n’a pas pour prétention de pousser à la réflexion ou de dénoncer un fait de société mais seulement de nous raconter une histoire. La réalisation nerveuse et l’enchainement des scènes d’action, ne nous laissent pas le temps de s’ennuyer, ce qui en fait un bon divertissement entre amis.

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