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BEN-HUR arrête son char au cinéma le 7 septembre

Ben-Hur

Ben-Hur

 

 

Se lancer dans le reboot d’un classique du genre n’est pas chose aisée. Timour BEKMAMBETOV, nous offre ici une refonte de l’histoire des deux frères que sont Ben-Hur  (Jack HUSTON aperçu dans la série culte Boardwalk Empire  ou encore Twilight : chapitre 3) et Messala  (Toby KIBBELLRocknrolla ou encore plus récemment dans Les 4 Fantastiques et Warcraft : Le Commencement).  Sur fond de révolte et d’histoire biblique, il s’inspire d’avantage du roman de Lew Wallace que du film de William Wyler, sorti en 1959 avec le légendaire Charlton HESTON.

 

Jack HUSTON

Jack HUSTON

 

Le film est incontestablement spectaculaire ! En effet, la réalisation s’est appuyée sur des décors naturels qui donnent un aspect plus authentique sur le rendu final. Une bonne partie du film a été réalisée à Matera, petit ville d’Italie, qui avait déjà accueillie par le passé Mel Gibson pour le tournage de La Passion Du Christ. Une gigantesque arène pouvant accueillir jusqu’à 4000 figurants a été presque entièrement reconstituée à Rome.

Toby KIBBELL

Toby KIBBELL

 

C’est d’ailleurs dans cette arène que Timour BEKMAMBETOV, nous offre un pur bijou. Producteur de l’incroyable Hardcore Henry (film entièrement réalisé à la première personne : point of view) il s’appuie ici aussi sur les nouvelles technologies que sont les caméras embarquées et les drones pour des prises de vue époustouflantes et un rendu extrêmement nerveux, ce qui accentue l’effet d’immersion et nous fait vivre la course comme si nous y étions.

 

Ben-Hur [1]

Ben-Hur [1]

 

 

Course qui dans un souci de réalisme a vraiment été reconstituée et les acteurs ont du s’entrainer à « piloter » de véritables chars tractés par quatre chevaux, saupoudrez le tout avec un peu de 3D et vous sentiriez presque le vent et la poussière sur votre visage.

 

 

Morgan Freeman

Morgan Freeman

 

 

Si la réalisation est particulièrement soignée, le scénario s’avère un peu trop léger en détails sur le vécu des personnages et laisse par moment un sentiment de précipitation. Aussi bien sur le départ de Messala que le retour de Ben-Hur, en passant par la rencontre et la relation qui se noue avec Cheikh Ilderim . Un personnage interprété  par un Morgan FREEMAN dont le seul charisme suffit à sublimer le personnage, on notera d’ailleurs un petit clin d’œil au film culte « Les Evadés » dans une de ses répliques.

 

 

Ben-Hur [2]

Ben-Hur [2]

 

Sans être un chef-d’œuvre, BEN-HUR, s’inscrit, à juste titre, dans la lignée du cinéma grand spectacle. A coup sûr, sa course de chars restera une référence du genre et constituera une bonne occasion de se détendre et d’oublier un peu le stress de la rentrée, à savourer à deux ou entre amis.

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