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Charles – Vicomte «J’connais pas la violence, j’règle mes comptes par chèques»

Charles Vicomte

Charles Vicomte

Rapelite.com vous fait découvrir le clip d’un jeune rappeur nommé Charles. Se revendiquant de la haute bourgeoisie, le rappeur utilise avec humour certains codes du rap : égotrip et revendication à outrance de sa richesse. Il commence son morceau par un «35800» - code postal de Dinard ville située sur la côté Bretonne - , qui nous rappelle le «2.7.0-93»(deux sept, zéro, quatre vingt treize) de Kaaris le rappeur de Sevran. Sans aucune gêne, il revendique le fait représenter la résidence et non le quartier comme le prétendent bon nombre de rappeurs français.

 

 

 

Tennis, polos Ralph Lauren, course de chevaux, somptueuse demeure, porsch, jetboat, golf, Charles dépeint toutes les composantes présumées de la vie d’une jeune bourgeois. Poussant un peu plus loin la provocation, il réalise une scène devant un bâtiment de l’association Emmaüs tandis qu’il scande son refrain «Les pauvres ne savent pas, les pauvres ne savent pas» . Vidéo parodique ou pas, elle provoque de nombreuses réactions depuis sa publication, il y a quelques jours. Les internautes sont divisés entre prises au second degré de certains et indignation d’autres. La gestuelle de Charles et ses amis n’est pas s’en rappeler les clips américains de trap music ; son flow également. D’aucuns classeront surement le titre dans la case «imitation grotesque». Néanmoins, force est de constater qu’il peut être comparé aisément dans l’esprit et le fond,  à certains clips sortis cette année.

 

 

 

Evidemment, le morceau n’est pas un classique, mais était-ce le but ? Il a le mérite d’ouvrir le débat sur la pauvreté d’originalité dont font preuve beaucoup de rappeurs français ces derniers mois. Egotrip, revendication de sa (fausse ?) richesse à outrance, flow saccadé, écriture indigente,  gestuelle copiée en tout point sur des rappeurs US. Le fait de s’ inspirer des Etat-Unis est logique et facilité par l’accessibilité aux derniers contenus à succès via les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Malheureusement, certains artistes français confondent inspiration et reproduction insignifiante.

 

 

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