Rohff réagit aux propos du président Emmanuel Macron sur les « kwassa-kwassa »
- le 6 juin 2017
- Publié par Jacy
Rohff
Lors d’un déplacement en Bretagne jeudi dernier, Emmanuel Macron a plaisanté sur un sujet qui a fait réagir des artistes tels que Rohff et Soprano. En effet le président français était en visite dans le centre de sauvetage et de surveillance à Etel dans le Morbihan, et au détour d’une conversation, il a déclaré sur un ton humoristique : « le kwassa-kwassa pêche peu ! Il amène du comorien ! » Depuis la plaisanterie a fait le tour du web, et le président comorien Azali Assoumani, a prôné « l’apaisement » , a parlé d’ une « déclaration inconsidérée » et a évoqué « la jeunesse du président français » .
« Le kwassa-kwassa pêche peu ! Il amène du Comorien ! » #Quotidien pic.twitter.com/hXKRC2vWx9— Quotidien (@Qofficiel) 2 juin 2017
Il faut savoir que « le kwassa-kwassa » est une embarcation de fortune sur lesquelles périssent de nombreux comoriens qui tentent de rejoindre Mayotte, le département voisin. Beaucoup de morts sont dénombrés, entre 7000 et 10 000 morts depuis 1995 selon un rapport du Sénat français de 2012, d’après le site France 24.
Rohff qui est d’origine comorienne a réagi à ces propos qu’ « il condamne avec énergie et force ». Le rappeur s’exprime longuement dans son communiqué sur Facebook où il dit « être un simple citoyen français et comorien, petit-fils de Tirailleur comorien ». Il finit sur le ton de l’apaisement « nous avons Monsieur le Président, quasiment le même âge, je suis votre ainé de six jours seulement ».
Soprano
Soprano, de son côté a partagé une image sur Instagram de ces embarcations appelées « kwassa-kwassa », où est précisé en dessous « Les nauffrages de kwassa-kwasssa font entre 10 000 et 12 000 morts ». Le rappeur ajoute : « difficile de faire des blagues sur ce sujet monsieur le président ». Par ailleurs, le rappeur Alonzo lui aussi d’origine comorienne, proche de Soprano, a reposté le message du compte Instagram de son ami pour marquer son soutien à sa communauté.
On attend la suite de cette affaire.
