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Kenzy sur les rappeurs d’aujourd’hui : «Ils éjaculent des punchlines aussi comiques les unes que les autres»

KENZY

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Troisième et dernière partie de l’émission On refait le rap avec Kenzy boss du Secteur Ä en invité. Dans ce dernier volet, la nouvelle génération et les nouveaux systèmes de distribution sont abordés. Même si internet a chamboulé l’industrie de la musique à tous les niveaux, Kenzy considère que les 3 facteurs qui expliquaient la réussite d’un disque à l’époque sont toujours d’actualité : la production, le marketing, la promotion, la distribution du produit se doivent d’être excellents.

 

 

Selon Kenzy, la nouvelle génération (ndlr : à ne pas confondre avec les jeunes rappeurs) ne fait que revisiter les thématiques exploitées par la génération du Ministère A.M.E.R et consorts. Or les contextes politique, économique et culturel ont évolué. Le producteur estime que les rappeurs doivent prendre du recul pour analyser plus longuement la société dans laquelle ils évoluent. Cinglant, il ajoute «Ils éjaculent des punchlines aussi comiques les unes que les autres». Néanmoins, il concède volontiers que les artistes d’aujourd’hui sont «techniquement plus fort» que la première génération.

 

 

Enfin, après être revenu sur le concert du Ministère A.M.E.R qui s’est déroulé en décembre et avoir livré quelques anecdotes relatives à la gestion du groupe, Kenzy livre son avis sur la question redondante qui se pose lorsqu’un rappeur dépasse 40 ans : Est-ce qu’il peut encore rapper, n’est il pas has-been ? Jérome Ebella, de son vrai nom répond par l’affirmative tout en nuançant son propos . «Ils doivent s’entourer de mecs (ndlr: plus jeunes) qui écrivent» . En exemple, il prend des artistes tels que Jay-Z, Dre ou Diddy qui n’ont parfois jamais écrits leurs textes.  Il confirme d’ailleurs que Doc Gynéco n’a pas écrit tous ses textes : «Gynéco c’est une compilation de talents (ndlr: d’écriture) Passi, La Clinique».

 

 

 

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