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Booba : Il y a des filles bien, je ne fais pas de généralités, ce ne sont pas toutes des pu***

 

Booba: Je sais bien qu’il y a des filles bien, je ne fais pas de généralités

 

 

Dans une interview accordée au Nouvel Observateur avant ses deux dates au Zénith de Paris, Booba se livre avec franchise et sans langue de bois sur différents sujets : son clash avec La Fouine, Diams, sa personnalité, son rapport à l’argent, la religion… Extraits.

 

 

 

La Fouine


“C’est pas du marketing quand on se met sur la gueule. Y’a des caméras de surveillance où on nous voit en train de nous battre. Après, si nos fans se battent entre eux, j’en n’ai rien à foutre. Je ne suis pas responsable. Je vis ma vie. Quand je m’embrouille avec quelqu’un, c’est entre lui et moi. Les autres, j’en n’ai rien à foutre. Moi je ne me pose pas la question. Quand je fais une chanson, je ne me dis pas que des milliers de fans me regardent. Je ne suis pas le seul à faire du rap sur Terre. Je ne me prends pas pour le nombril du monde, je ne suis pas un leader d’opinion. Les jeunes peuvent d’identifier à moi comme à Superman, c’est pas pour autant qu’ils vont se jeter par la fenêtre en pensant voler.”

 

 

 

 

Diam’s


“Elle n’était pas assez forte psychologiquement, elle ne savait pas ce qu’elle voulait. Si ça m’était arrivé à moi de vendre un million d’albums, j’aurais été le plus heureux du monde. Ça ne peut faire que du bien. Après, s’il y a des paparazzis en bas de chez moi, j’en ai rien à foutre. C’est carrément aucun sens. On n’a jamais vu ça. C’est pratiquement comme quelqu’un qui gagnerait au Loto et qui déprimerait au final. Il a joué toute sa vie au Loto pour gagner la super cagnotte, et le jour où il l’a, il touche le fond. Faut savoir ce qu’on veut dans la vie.”

 

 

 

 

Les femmes


“Quand je parle des femmes, je pense que les femmes entre elles sont pires que moi. J’ai rien à me reprocher. Les filles bien on s’en fout, il n’y a rien à dire sur elles. Ce qui est marrant, c’est de parler des filles pas bien. Comme aux infos, ils s’en foutent de la paix. Eux, ils parlent des catastrophes, des accidents. Au journal de 13 heures, à la fin ils vont parler de jardinage, de la vieille qui plante ses tomates, mais le reste du temps c’est la guerre, les enlèvements, DSK. Je sais bien qu’il y a des filles bien, je ne fais pas de généralité. Je ne dis pas que toutes les filles sont des putes.”

 

 

 

Sa personnalité


“Je ne suis pas vraiment comme ce que j’écris. J’ai plusieurs facettes. Je peux être violent, mais je ne le suis pas tout le temps. Ce que j’écris je l’ai vécu et je le pense. S’il y a de la violence dans mes textes c’est parce que je me défoule. C’est comme au sport. J’aurais pu faire du volley-ball ou du tennis, mais je préfère la boxe. J’ai bien me défouler, j’aime bien la violence, j’aime bien les armes. Quand je rappe, je me défoule, mais il y a des textes plus posés.

J’ai toujours écouté et aimé le rap violent, les paroles rebelles. Je suis un garçon et les garçons aiment les voitures puissantes et jouer à la guerre, au cowboy. Mes paroles sont à mon image. Quand j’étais petit, je pouvais jouer à être Rambo et juste après rentrer à la maison et faire un câlin à ma mère. C’est moi aussi. C’est de la pudeur de ma part de ne pas parler de tendresse, mais je crois aussi que ça n’intéresse personne. Mes potes n’en ont rien à foutre, or au début j’écrivais pour mes potes vu que je n’étais pas connu. A la base, on se fait kiffer entre nous. Aujourd’hui, c’est pareil, ce qui est important, c’est que ça me plaise à moi. Après il faut que plaise aux autres pour que ça marche, mais d’abord il faut que ça me plaise à moi.”

 

 

 

L’argent


“La musique m’a sauvé. Le fait de gagner des sous, la musique m’a enlevé des choses que j’avais en tête, pour certaines raisons. L’argent, c’est la liberté. Sans argent on ne peut rien faire. Si on veut voyager, découvrir, se faire plaisir, il faut de l’argent. C’est du papier qui permet de franchir les frontières, de s’habiller comme on veut, etc. Sans argent on ne fait rien. Si mon plaisir est d’aller skier, il faut que j’aille à la montagne, aller chercher des bonnes pistes. Ça coûte de l’agent. Si je veux surfer, il faut que j’aille en Australie. Après, si ma passion c’est de lire, je n’ai pas besoin d’argent pour aller lire au Parc de Saint-Cloud. Mais je n’aime pas lire. Mon écriture est totalement instinctive. Le seul truc que j’ai appris et retenu de la lecture c’est la poésie à l’école, la rime, etc.

Si le Loto existe depuis si longtemps, ce n’est pas par hasard. Les gens rêvent de gagner le super gros lot. Faut pas se voiler la face, je n’idolâtre pas l’argent, c’est juste un passeport pour faire ce qu’on veut.”

 

 

 

 

La religion


“Ma mère est athée donc si j’avais une religion à suivre ce serait celle de mon père qui est musulman, comme toute ma famille au Sénégal. Je ne la pratique pas, encore un problème de discipline.”

 

 

 

Que pensez vous des déclarations de Booba ?

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