Booba cité pour illustrer la banalisation des armes à feu dans les clips de rap

Booba

Suite aux attentats de  Paris commis par les frères Kouachi et Ahmedy Coulibaly au début du mois de janvier le magazine Zone interdite du 1 février s’est intéressé à la provenance des armes utilisées par les terroristes djihadistes français mais aussi par le banditisme français.

Parti enquêté dans les banlieues de certaines grandes villes, Guillaume Barthélémy tend à démontrer qu’il est assez facile de se procurer des armes de guerres type Kalachnikov. Au court de son reportage afin d’illustrer la banalisation de ce type d’armes quelques images du clip A4 de Booba sont diffusées. Tourné dans les DOM-TOM au printemps 2012, on y voit le rappeur des Hauts de Seine revolver tantôt à la ceinture tantôt au poing entouré d’hommes également armés.

Pris pour cible un des clips du groupe XVBarbar est également diffusé pour appuyer l’idée d’une banalisation des armes à feux dans certains clips de rap. Interpellé début décembre pour avoir utilisé des armes à feu dans un de leur clip Djadja & Dinaz, un groupe de rap du 77, est aussi cité. Le journaliste se rend à leur jugement et échange quelques mots avec un proche des rappeurs, stupéfait de leur arrestation et de leur jugement. «On voit des grands rappeurs comme Booba on leur fait rien» s’insurge t-il faisant allusion à la présence d’armes à feu dans de nombreux clips du rappeur.