Soprano : « Je ne cherche pas la street-crédibilité parce que pour ma mère je suis crédible »

Soprano – Episode 2

Deuxième épisode de notre websérie consacrée à Soprano et à la sortie de son album COSMOPOLITANIE. Soprano regrette que parfois «dans les TV généralistes  l’image du rappeur véhiculée» soit celle du «méchant». Il rajoute : «Même si il y a un rappeur qui a un texte intelligent on va dire tu n’es pas un rappeur».

Son positionnement ne date pas d’hier. Toute sa carrière il considère avoir «toujours été le contraire des clichés du rap» lui qui a grandi à une époque où le rap ne revendiquait pas les mêmes choses. Le rappeur marseillais estime que c’est un procédé bien français de mettre les artistes «dans des cases».

De plus, Soprano regrette que parfois que les médias fassent de cas spécifiques des cas généraux. Il prend en exemple la violente agression d’un vendeur Unkut par Rohff et ses accompagnateurs. «C’est de l’impulsivité.(…)Je ne juge pas Housni.(…)Quand il rentre de la magasin et il fait ce qu’il fait ça casse la baraque à tout le monde. Quand moi je rentre à Sing Off çà change rien du tout çà change que pour Soprano, mais çà change pas pour le reste» explique Soprano.

Surtout, il regrette que cet évènement ai fait capoter  la promotion TV de son livre sorti il y a quelque mois. Après la diffusion des images,  beaucoup de chaines ont appelé pour annuler l’invitation qu’il lui avait été faite. «Je ne juge pas Housni. Tout le monde est comme il est. Moi quand je sors mon livre des TV m’appele pour la promo après l’histoire du magasin on annule Soprano, on veut plus de rappeurs» déclare le rappeur. Il estime que ces annulations relèvent d’ une attitude «raciste».

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