Jarod : «Un parcours comme celui de Hayce Lemsi ça me booste»

Jarod – Partie 2

Dans la deuxième partie de notre interview avec Jarod, ce dernier nous explique en s’appuyant sur une phase de son titre Héraclès l’enfance difficile qu’il a eu et les relations tendues qu’il a entretenu avec son père. «J’étais pas un fils exemplaire(…) je me suis retrouvé dans la rue à habiter à l’hôtel (…) j’étais très dissipé, je faisais beaucoup de conneries» confesse Jarod, plus mature aujourd’hui.

L’originalité étant un élément qui a toujours jalonné son parcours, Jarod a décidé de clipper deux de ses vidéos à l’étranger  (ndlr : Comme d’hab au Canada et Immodium en Serbie). N’ayant invité que deux artistes sur ce projet Jarod explique ça par un soucis de cohérence artistique. «J’ai veillé à ce que les featurings correspondent à mon univers, à mon milieu et à ce que je voulais apporter dans l’album» explique t-il.

Malgré un début de carrière en dents de scie, Jarod n’est pas découragé et trouve en ses évènements malheureux un point positif. «C’est du temps gagné j’ai appris beaucoup à travers ses erreurs (…) Si dès le départ on te mets au top tu deviens un enfant gâté» analyse t-il. L’ascension de rappeurs tels qu’Hayce Lemsi ou Lacrim opère comme un boost formidable pour le rappeur parisien : «C’est motivant» déclare Jarod.