Dosseh : «Eriger les rappeurs comme des maitres à penser c’est de la branlette»

Dosseh – Episode 1

Premier épisode de notre websérie consacrée à Dosseh intitulée Rapelite.com en mode Perestroïka. Le terme Perestroïka originaire du russe, signifie reconstruction ou restructuration. Celui ci illustre parfaitement la phase dans laquelle le rappeur se trouve dans sa carrière, «je sens que je suis dans une bonne phase de reconquête» nous confie t-il.

Nous revenons avec l’artiste sur certaines critiques qui ont suivi la diffusion de son clip Illuminati dans lequel il avait rejoué une scène du film American Gangster. Des jeunes femmes nues s’occupaient de la drogue dans une crack house. Ainsi, un débat s’engage autour de la responsabilité sociétale des artistes. «Je ne suis pas d’accord avec l’idée que le rap se doit être social ou politisé», déclare Dosseh tout en voulant désacraliser la position que certains confèrent aux rappeurs «Eriger les rappeurs comme des maitre à penser c’est de la branlette» affirme t-il.

Son rap qui reflète une certaine réalité de la rue s’explique par le fait qu’il ait «grandi avec les mêmes codes que tout le monde». Néanmoins, Dosseh dit conserver une conscience qu’il amène à «se poser des questions» comme tout un chacun. Ses raps ne seraient que le reflet de sa personnalité qui peut être soumise à des contradictions. «Les rappeurs sont des gens comme n’importe qui» selon Dosseh.