Bilel :« Soprano ce n’est pas une caillera mais il me met des baffes quand j’écoute ses textes »

Bilel

Deuxième partie de notre interview de Bilel. Le rappeur nous parle d’un titre qui lui tient énormément à coeur. Il s’agit d’un morceau dédié à sa mère. Bilel avoue, quelque peu gêné ne pas pouvoir lui ouvrir son coeur en face à face, «Je suis un mec hyper pudique envers ma mère peut-être de la lâcheté ou de la fierté» nous confie t-il.

Répétant incarner la rue, Bilel met un point d’honneur à être sincère dans ses textes. L’idée d’incarner un personnage ne lui parle pas du tout, néanmoins il explique qu’ il y a de la place pour tout type de rap. «Soprano ce n’est pas une caillera mais il me met des baffes quand j’écoute ces textes» avoue Bilel pour citer un rappeur qui n’est pas dans le créneau hardcore mais qui l’impressionne.

Dans cet album, Bilel dresse un constat négatif de ce qui l’entoure. «L’être humain m’a beaucoup déçu» soupire l’artiste. Le milieu de la musique particulièrement et son fonctionnement. «Aujourd’hui si t as pas de de buzz ça sert à rien de sortir, c’est un peu triste mais bon» commence t-il avant d’ajouter «pour prendre du poids faut qu’ils t’écrasent les gens.»