Alonzo : 100%, sa métamorphose, MHD, l’introspection, ses enfants, la jalousie, Benzema, Soprano

Ce jour là, les supporters de l’artiste avaient pu constaté sa spectaculaire métamorphose physique. L’âge avançant la nécessité d’entretenir son corps devenait nécessaire aux yeux d’Alonzo « pendant 10 mois j’ai fais énormément de concessions au niveau de la bouffe » nous confie le rappeur pour qui le visuel doit être sans cesse travaillé.

Côté musical pour faire la promotion de 100%, Alonzo a diffusé le titre Feu d’artifice en featuring avec Mhd. Ce titre aux sonorités festives dont le clip a été tourné en Colombie a eu des retours divers auprès du public. Entre l’incompréhension de certains et la satisfaction des autres Alonzo préfère se baser sur son expérience en showcase pour évaluer les retours de cette collaboration, « Quand je suis en showcase (..) c’est le morceau le plus bouillant de ma set list » raconte Alonzo. Malgré la présence de morceaux festifs ou égotrip, dans ce nouvel album des titres comme Goodbye, Oublie mon nom, J’écris ou Papa allo illustrent la capacité qu’a Alonzo de se livrer avec émotion. D’ailleurs, à plusieurs reprises dans 100%, il utilise sa plume pour raconter comment la musique et tout ce qu’il y a autour lui pèse parfois sur les épaules. Un climat qui a parfois crée des distances avec son fidèle acolyte des Psy 4 de la Rime Soprano, les deux amis en parlent avec sincérité dans Ma famille. L’interprétation est un élément primordial aux yeux d’Alonzo il se remémore pour nous la genèse de Papa allo, titre qui lui tient particulièrement à coeur étant donné qu’il imagine une conversation avec son fils qui lui reproche son absence à cause de la musique.

Très proche de sa famille malgré son rythme de vie d’artiste Alonzo nous explique pourquoi il la montre dans des moments de complicité sur les réseaux sociaux : « Je suis un être humain, des fois ça fait plaisir de se filmer et de voir que tu passes un bon moment en famille ». Au delà de cette image assez modeste, le rappeur est parfois pointé du doigt par ses détracteurs pour sa supposée arrogance. Une vision des choses qu’il ne partage pas. « Moi je suis un black même si je n’ai pas connu l’esclavage, on a souffert si des fois on en fait un peu trop on doit comprendre » avance l’artiste originaire d’un quartier modeste de Marseille. « Je ne peux pas être dans le salon des gens pour leur montrer que je suis quelqu’un de simple de modeste qui ne se prend pas la tête » ajoute Alonzo.