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Vous avez aimé EMPIRE ? Découvrez THE GET DOWN !

The Get Down

The Get Down

 

 

Souvent annoncées par les chaînes comme des succès assurés, les séries dites musicales crèvent les écrans de télévisions en explosant l’audimat à chaque diffusion. A coup de jolies voix dégainées par d’ attachants et charismatiques personnages laissant derrière elles, une effusion de larmes et de sueurs. Si les comédies musicales ont pendant un certain temps, portée l’étiquette « Girly », Lee Daniels, créateur de la série devenue culte Empire a réussi lui un ton tragi-comédie sur un milieu méconnu du grand public. Netflix à quant à elle, surfé sur cette nouvelle vague et saisi l’occasion de réaliser sa première série musicale la plus chère de la chaîne estimée à 120 millions de dollars (soit 10 millions de dollars par épisode). La première partie comportant 6 épisodes est disponible depuis le 12 août sur la plate-forme.

 

 

Lee Daniels

Lee Daniels

 

 

 

Alors en résumé, qu’est ce que THE GET DOWN ?

 

 

Baz Lurhmann

Baz Lurhmann

 

 

C’est l’événement de cet été, une production Netflix signée Baz Lurhmann réalisateur australien (ndlr : Romeo+Juliet, Moulin Rouge, Gatsby le Magnifique) avec la participation de Nas et de The GrandMaster Flash.

 

 

The Get Down [1]

The Get Down [1]

 

The Bronx-1977 : C’est dans ce célèbre quartier de New-York gangrené par la pauvreté et abritant des vestiges d’un autre temps que le décor est implanté. L’intrigue se noue autour d’une bande d’amis au look branché de l’époque menée par leur leader Ezekiel, rêvant d’un ailleurs loin de la réalité qu’il vit. En face, il y a Mylene, cette fille pulpeuse et pleine de vie, issue d’une famille très pieuse qui n’a qu’un souhait ; devenir la prochaine Donna Summer. Les deux personnages se connaissent depuis toujours mais le jeune Ezekiel s’éprend de sa muse et lui fait savoir en lui dédiant des poésies car si la belle est son obsession, la musique est son opium. Un autre personnage se démarque arborant les toits de New-York avec ses reconnaissables Puma Rouge, reconnu pour ses exceptionnels dons de graffer et d’acrobate. C’est une légende urbaine auprès de ses fans, qui se plaisent à relater ses exploits, son nom : Shaolin Fantastic ! Ce personnage ambigu est le boy-toy d’une puissante baronne au physique peu avantageux, gérante d’une boite de nuit huppée. Son but à lui est de devenir le Dj de demain mais comment réaliser ce rêve quand on a jamais scratché de sa vie ?

 

 

The Get Down [2]

The Get Down [2]

 

A l’heure où l’aire du disco bat son plein dans les boites de nuits, la bande d’amis va faire une découverte révolutionnaire qui va littéralement changer leur monde et plus encore ; celle de la musique : Le Hip-Hop.

 

 

The Get Down [3]

The Get Down [3]

Avec un travail de documentation datant de 2008 exceptionnellement fourni allant de la reconstitution du Bronx aux images d’archives ponctuant régulièrement le récit, la série rend un hommage des plus respectueux à cette culture longtemps décriée comme une sous- culture. Baz Lurhmann excelle encore une fois dans cet exercice dans lequel on voit qu’il prend goût pour le plus grand plaisir de nos yeux . Ses plans chorégraphiés et esthétisés, ses montages énergiques donnant effet à une dimension théâtrale à la scène ainsi que ses personnages aux caractères très accentués prouvent que ce réalisateur n’est pas connu pour lésiner sur ses moyens.

 

 

The Get Down [4]

The Get Down [4]

 

L’accomplissement de soi : voici le thème qu’il faut retenir de cette prodigieuse série prônant la positivité, l’amour et l’abnégation. Tous ces héros, enfermés malgré eux dans un rôle qui leur est imposé au quotidien, décident contre vent et marrées de s’émanciper en exauçant leur souhait.

 

 

 

 

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